BBS :
Petit service télématique, accessible par modem, souvent
administré par des particuliers, sans grands moyens (un micro-ordinateur
seulement), et permettant le téléchargement de fichiers
ainsi que l'échange de courrier électronique. R
BETA-TESTEUR
: Client réel qui teste un nouveau produit en situation
"théoriquement" réelle ; en échange du
service rendu en faisant les essais, il a droit habituellement à
disposer d'un service d'assistance technique qualifié et attentif.R
BIT : Abréviation
de «BInary digiT», mais bit signifie «un peu», «un
bout» en anglais. Unité élémentaire d'information,
ne pouvant prendre que deux valeurs, représentées par
0 et 1 en général (ou Faux et Vrai).BUG : Erreur dans
un programme, dans la programmation ou le câblage d'un composant
électronique, entraînant des comportements étranges
et rarement désirés du système. Du mot anglais
bug, «cafard», lequel, dit-on, se glissait jadis dans les
machines et était à l'origine des premières pannes
informatiques. On trouvera également ici l'étrange traduction
française «bogue», et sa ribambelle de «débogueur»,
«déboguer»... R
CHIFFREMENT,
CRYPTAGE (cryptologie, cryptographie): Procédé
grâce auquel on peut rendre la compréhension d'un document
impossible à toute personne qui n'a pas la clef d'encodage. R
CLIENT :
Système (programme ou ordinateur) accédant à des
ressources éloignées, en se branchant via un réseau
sur un serveur. R
CODE SOURCE (code
objet, executable) : Code textuel (donc lisible par un être
humain) à partir duquel sera générée une
version exécutable du programme. Une définition nettement
plus complète, d'Erwan Esnault : Le code source est la représentation
dans un langage humainement compréhensible du fonctionnement
d'une ¦uvre. Le langage est choisi initialement par l'auteur. Ce langage
peut-être également standardisé, normalisé
ou tout au moins reconnu et utilisé de la même manière
par un ensemble de personnes. Le code source peut être complété
de commentaires et de documentation en langage naturel. Le but du code
source est d'être utilisé par un dispositif de transformation
en langage compréhensible (processeur, compilateur, interpréteur)
par une machine numérique (un ordinateur) qui donnera le code
machine. L'utilisation de ce code sur la machine donnera l'¦uvre. On
trouvera également l'abréviation «source»; ce
qui, dans l'expression «source ouvert», explique que l'adjectif
soit au masculin (voir lexique de la «Noosphère»).
R
CYBERPUNK :
Mouvement littéraire fondé par William Gibson. Par extension,
personne vivant de façon marginale dans un monde de super-technologie.
Dans ce monde, la vie des gens ordinaires est dominée par un
«système» (e.g. multinationale type ono sendaï,
état totalitaire, corporatisme, dictature religieuse), qui se
sert des technologies de pointe pour maintenir les gens dans leur état
d'abrutissement. Grâce à la biotronique, les hommes deviennent
même des parts de la machine («cyber»), et seuls les
cyberpunks restent libres («punks») et conscients des manipulations
dont les masses grouillantes ne se doutent même pas.R
CYBERSPACE :
L'espace virtuel qu'on trouve dans les ordinateurs ou entre eux, dans
les réseaux. Ce cyber-chose fait rêver pas mal de monde,
et est à l'origine de tout un tas de mots : cybersex, cyberculture,
cybermonde, etc. D'une manière générale, le «cyber»
(du grec kubernân, signifiant «diriger»), désigne
toute la mouvance socio-culturelle éprise de technologie, de
communication et de musique électronique (techno), le tout sur
un rythme syncopé. Ce terme est attribué à W. Gibson,
dans son bouquin, Le Neuromancien (Neuromancer en v.o., et non pas «Nécromancien»
comme certains le pensent). R
DEBUGGER :
Enlever les fautes et les erreurs dans un programme, de façon
à ce qu'il réalise la tâche attendue (voir aussi
Bug). R
FAQ :
Frequently Asked Question. Adroitement francisé en «Foire
Aux Questions» (ou en «Foutoir Aux Questions»). Questions
fréquemment posées, accompagnées des réponses
correspondantes, à lire avant d'embêter l'auteur. Les FAQ
sont en général écrites par les modérateurs
de lidies ou de newsgroups ou certains administrateurs (mais n'importe
qui peut le faire, en fait) afin d'éviter une pollution de ces
lieux d'échange par des questions qui reviennent sans cesse.
On peut donc ainsi trouver toutes sortes de petits manuels d'introduction
sur tous les thèmes possibles, certains étant vraiment
tout à fait exhaustifs et présentant ce qu'il faut absolument
savoir sur un sujet... R
FTP : File
Transfer Protocol. Protocole de transfert de fichier. Extension, nom
de l'utilitaire d'Unix utilisant le protocole TCP/IP pour télécharger
des fichiers dans un sens ou dans l'autre (...), et d'une façon
générique, nom des programmes offrant ce service. R
HACKER :
À l'origine, programmeur de génie, terme parfois employé
pour bidouilleur. Le terme de Hacker a perdu son prestige depuis le
Crackdown de 1990, lorsque le système téléphonique
US a globalement disjoncté, du fait d'une erreur de programmation
des opérateurs, qui accusèrent pourtant le monde des BBS.
Désormais, et surtout du fait des journalistes, le terme désigne
surtout les pirates des réseaux. [Voir aussi le lexique établi
par Emmanuel fleury et Sébastien Blondeel à la fin de
leur traduction de «À la conquête de la noosphère»,
qui ont souhaité conserver pour ce livre leur traduction hackeur
(n.), hacker (v.).] R
HTML :
HyperText Markup Language. Format de document du web. Ce langage simpliste
est formé de petits «marqueurs» (Exemples : <b>
pour passer en gras), que le navigateur sait reconnaître pour
agir en conséquence. R
HYPERTEXTE :
Moyen très simple de navigation dans un ensemble d'informations
: celles-ci sont reliées les unes aux autres par l'intermédiaire
de «liens» appelés hyperliens. Quand on clique sur
un de ces liens dans un document, on aboutit directement au point correspondant
dans un autre document, et ainsi de suite... Les hyperliens sont souvent
mis en relief (gras, italique, souligné, couleur...). R
LANGAGE :
«Language» en anglais. PAS DE «U» EN FRANÇAIS
!!! Ensemble des caractères, des symboles, des mot-clés
et des règles permettant de les assembler, utilisé pour
donner des instructions à un ordinateur. (D'après ©
Larousse). Voir Ada, Assembleur, BASIC, C, C++, COBOL, Eiffel, Forth,
Fortran, LISP, Pascal, PL/1, SmallTalk. Cette liste n'est pas exhaustive,
sachant qu'il existe entre 1600 et 2000 langages dans le monde selon
les estimations. La règle communément admise concernant
l'orthographe des noms de langage dit que si on prononce les lettres
du nom, on met tout en majuscules, sinon on met juste une majuscule
et le reste en minuscules. Exemple : «APL», «Fortran».
Cette règle s'applique toutefois à partir de 1978. On
écrit donc toujours par exemple «BASIC» et «COBOL».
Voici une petite chronologie des principaux langages informatiques.
Notes : il peut s'écouler plusieurs années entre les premières
spécifications d'un langage et sa normalisation... Les dates
entre crochets indiquent une normalisation. Cette liste est aussi loin
d'être complète, et loin d'être absolument fiable
: j'ai trouvé des avis extrêmement divergents sur les dates
d'apparition des différents langages.
1956 Fortran.
1958 ALGOL.
1960 LISP.
1960 COBOL.
1962 APL.
1962 Simula.
1964 BASIC.
1964 PL/1.
1966 ISWIM.
1969 Pascal.
1970 Prolog.
1972 C.
1975 Modula 2.
1975 Scheme.
1983 Ada.
1983 SmallTalk.
1984 Standard ML.
1986 C++.
1986 Eiffel.
1988 [1994] CLOS. R
LISTE DE DIFFUSION
(list-servers) : Méthode de diffusion d'informations,
dans laquelle les abonnés de la liste peuvent envoyer des messages
qui seront diffusés aux autres (avec ou sans censure). Très
utilisé sur les réseaux, particulièrement sur l'inévitable
Internet. R
MORPHING :
Méthode d'animation en image de synthèse, qui consiste
à passer progressivement d'une image à une autre, de la
façon la plus continue possible, et créant ainsi des images
qu'on ne peut voir autrement qu'en rêve. R
MP3 (MP3ers)
: Extension de nom de fichier utilisée pour désigner
les fichiers contenant du son compressé en MPEG (plus précisément
du Mpeg 1 audio layer 3). Le MP3 est efficace, consommant environ 1
Mo pour une minute de musique en 128 kbps. R
NETIQUETTE :
De Network (Brit.) et Étiquette (F). Conventions de politesse
sur les réseaux informatiques, l'étiquette étant
un ensemble de règles de civilités et de protocole. À
respecter si vous ne voulez pas vous fâcher avec vos interlocuteurs.
Le principal problème est de faire passer toute la discussion
par l'écrit, sans l'aide par exemple du langage gestuel, qui
permet d'indiquer le respect, la complicité, ou la franche rigolade.
On donne donc à ses interlocuteurs des indices sur notre état
d'esprit au moment où l'on a écrit ce que l'on disait.
C'est le rôle essentiel des smileys [voir ce mot] (en plus de
leur rôle possible de carte de visite). Mais la nétiquette
va bien plus loin, puisqu'elle conseille par exemple de ne pas poster
n'importe quoi n'importe où sur l'Usenet, ou impose plus ou moins
tacitement les sujets abordables en IRC, selon les sites. Ainsi, mettre
de la pub dans un newsgroup où cela est en fait interdit par
les utilisateurs entraînera au mieux une avalanche de courrier
plus ou moins insultant, et au pire... Malgré tout, la tolérance
est générale, et il faut vraiment exagérer pour
se faire sérieusement rejeter. La Netiquette a été
définie par l'IETF dans la RFC 1855, en voici les principaux
préceptes :
N'oubliez jamais que la personne de l'autre côté
est un être humain.
Ne blâmez pas les administrateurs système pour leur
politique envers les utilisateurs.
Ne présumez jamais qu'une personne parle au nom de son organisation.
Faites attention à ce que vous dites des autres.
Soyez bref.
Vos articles sont votre reflet, soyez-en fier.
Utilisez des titres descriptifs.
Pensez à ceux qui vont vous lire.
Prenez garde à l'humour et au sarcasme.
Ne postez un message qu'une seule fois.
S'il vous plaît, cryptez les documents ayant un contenu critiquable.
Faites un résumé des réponses qu'on vous envoie.
Utilisez le courrier, ne postez pas un Follow-Up.
Lisez tous les follow-ups et ne répétez pas ce qui
a déjà été dit.
Vérifiez deux fois les newsgroups où poster une réponse
et les distributions des messages.
Prenez garde aux copyrights et aux licences.
Citez les références appropriées.
Quand vous résumez, faites un résumé !
Marquez ou cryptez les réponses ou les chutes.
Corriger l'orthographe des autres est néfaste.
N'exagérez pas les signatures.
Limitez la longueur de vos lignes et évitez les caractères
de contrôle.
S'il vous plaît, n'utilisez pas Usenet comme une ressource
pour vos devoirs de classe.
S'il-vous-plaît, n'utilisez pas Usenet comme un média
publicitaire.
Évitez de poster un même article dans des newsgroups
multiples.
(http://www.fdn.fr/fdn/doc-misc/)
Vous avez des chances de trouver là une version française
de la netiquette. R
OCTET (mégaoctet,
gigaoctet, kilooctet, etc.): Ensemble de huit bits, pouvant
prendre 256 valeurs différentes. En anglais : Byte (mais ce n'est
pas un synonyme exact : parfois les bytes ont une taille autre que 8
bits) ou «octet» (traduction correcte). Un octet est souvent
aussi considéré comme un caractère. R
PATCH :
Ajout temporaire à un morceau de code, en général
pour corriger rapidement un bug (à éviter). Le patch est
utile car il est tout petit et permet de corriger des bugs sans diffuser
la totalité d'un logiciel. R
PIXEL : Abrév.
de Picture Element. Élément de base d'une image ou d'un
écran, c'est-à-dire un point.
R